RDC-Dialogue: ce que vous devez retenir de la séance du mercredi 7 septembre

A Kinshasa, capitale de République démocratique du Congo, les parties prenantes au dialogue nationale ont début, mercredi 7 septembre, sur des options pour aller aux élections, renseigne le communique de presse du facilitateur Edem Kodjo. Les échanges ont porté sur trois points permettant d'organiser les élections dans les délais constitutionnels. Entre autres: la reprise du fichier électoral de 2011, la révision partielle du fichier électoral et la réforme totale de ce fichier.

Prenant la parole, Corneille Nanga, président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), a évoqué des contraintes financières, juridique et administratives pour la tenue de ces scrutins. Il a aussi mis l'accent sur les effets pervers d'un recensement national qui n'a pas été depuis longtemps et qui l'a amené à opter pour la réforme du fichier en cours.

Pour l'opposition qui est au dialogue, le gouvernement de la RDC et la CENI retardent la tenue des élections dans le temps avec l'intention de modifier la constitution. Et, ils doivent en conséquent selon eux, être mis devant leurs responsabilités et affirmant qu'il est encore possible d'organiser l'élection dans les quatre mois sans violer la constitution.

La majorité présidentielle estime elle que la non tenue des élections dans les délais constitutionnels est due à la crise économique et financier qui a frappé le monde. Cette crise est doublée à celle sécuritaire de l'Est du pays. Elle insiste aussi pour réviser le fichier  électoral afin de le rendre crédible et fiable avant d'aller aux élections.

La plénière de ce jeudi 8 septembre porte sur la poursuite des débats avec les réponses de la CENI et les exposés d'autres missions d'observation notamment l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). 


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