RDC: les homes de l’Université de Kinshasa laissés pour compte

A l’Unikin, plus grande et première université de la RDC, des homes des étudiants se trouvent dans des conditions déplorables. Pas des bonnes installations sanitaires pour le plus grand nombre de ces homes, des caniveaux aux couloirs de rez-de-chaussée au niveau des homes 4 et 20. Derrière les homes 2, 4, 6 et 8 on trouve des toilettes directes. L’eau qui sort de ces toilettes dégage une odeur qui gêne, non seulement les passants mais aussi eux-mêmes les étudiants. Au home 20 c’est catastrophique, les draps servent des murs pour séparer les chambres.  Constate jeanshotsha.blogspot.com.

Selon plusieurs étudiants interrogés et qui résident dans ces homes, ils n’ont jamais vu ces derniers réhabilités. Ils se questionnent sur la gestion des frais de contrats qu’ils payent. « Je suis ici  au home 8 depuis le premier graduat. Je n’ai pas changé des chambres car je renouvelle mon contrat à chaque fin de l’année. Maintenant je fais mon DEA, je n’ai vu aucune fois les autorités songées de réhabiliter ce home », explique Bruno qui occupe une chambre au home 8.

D’autres étudiants regrettent le comportement des autorités qui n’arrivent pas à trouver solution à ce problème qu’ils posent presque chaque année. Ils s’inquiètent aussi de l’incapacité des têtes de la coordination estudiantine à influencer les responsables de l’université à revêtir les homes.

« Je ne crois pas que notre gouvernement un programmes pour réhabiliter la résidence des étudiants que nous sommes », s’interroge un étudiant de troisième graduat en droit qui a requis l’anonymat. Et d’ajouter : « Si les homes de l’Unikin qui est la première université au Congo se trouvent ces conditions, que dire des autres universités et instituts supérieurs publics. Je demande à nos autorités d’avoir une bonne fois, car l’argent ne manque pas pour réhabiliter ».

La réhabilitation des résidences des étudiants est une demande de la majorité des universitaires qui ont choisi les homes comme résidence. Signalons que l’Université de Kinshasa n’est pas la seule à avoir des homes non réhabilités.

Jean-Hilaire Shotsha