Les quatre antivaleurs majeures à retenir de l’Université congolaise
Les universités
congolaises ont une mauvaise réputation à travers le monde. Ceci est dit à des
antivaleurs qui rongent le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire
en République démocratique du Congo. Parmi ces antivaleurs, la rédaction de
jeanshotsha.blogspot vous présente quatre considérés comme les plus fréquents
dans toutes les Universités tant publique que privée.
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Bâtiment administratif de l'Université de Kinshasa (Photo internet) |
1. Branchement : on parle de branchement pour
couvrir la corruption. Ça consiste à donner une somme d’argent ou un
équivalant à l’enseignant pour réussir
dans son cours en cas d’échec. C’est la pratique la plus fréquente dans les
universités. Certains professeurs conditionnent la réussite avec la monnaie en
vendant les travaux pratiques, les syllabus et exigent même les frais
d’enrôlement lorsqu’il s’agit d’une interrogation. Le prix varie selon les
pondérations des cours et aussi d’une école à une autre. De leur côté, la
plupart d’étudiants n’arrivent pas à se donner aux cours parce qu’ils savent
que vous pouvez rester à la maison et réussir si vous avez des moyens
financier.
2. Point
sexuellement transmissible (PST) :
trop honteux pour celui ou celle qui se veut respectueux. Les filles cèdent
leurs corps aux enseignants (assistant, chef des travaux et professeurs) voire
leurs condisciples qui se connaissent avec ces derniers pour réussir.
Intelligente ou pas, il suffit que l’enseignant soit aminé par un esprit
sentimental, l’étudiante sera obligé de passer en acte sexuel pour réussir. Il
y a aussi des étudiantes qui de leurs volonté acceptent de coucher avec un
enseignants pour avoir des opportunités à la réussite. Moins de deux ans
passés, une vidéo d’un enseignant avec une étudiante en pleine action sexuelle
a fait le tour des réseaux sociaux avant que ce dernier soit suspendu.
3. Enfants
d’abord :
paradoxe, le système « les enfants d’abord » intervient pendant la
délibération Au moment de la
délibération, le jury commence à l’identification des enfants des enseignants.
Leurs membres de familles et leurs connaissances et mêmes les enfants des
agents administratifs en bénéficient. Certains professeurs manifestent cette
injustice même à l’auditoire pendant qu’ils enseignent avec des termes comme
« mwana moninga mawa te », ainsi pour signifier, « sans pitié
pour l’enfant d’autrui ».
4. La cour
suprême :
on parle de la cour suprême lors que l’étudiant passe directement chez le
président ou secrétaire du jury en cas d’échec dans un cours où l’enseignant ne
se laisse pas brancher (corrompre). A ce
stade, souvent, le secrétaire du jury modifie les côtes de l’étudiant sans
l’aval du titulaire du cours. On parle aussi de la cour suprême quand une
autorité académique prend une décision de délibérer un certain nombre
d’étudiant qui ne pouvaient pas être délibérés. De fois, les autorités de
l’Etat donnent des injonctions aux universités pour veiller à la réussite de
leurs enfants malgré leur niveau de connaissance.
JHS
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