Autonomisation et professionnalisation de la femme


Autonomisation et professionnalisation de la femme 
Enquête dans les Organisations non-gouvernementales
 
Le 8 mars dernier, le monde entier a célébré la journée internationale de la femme. Au niveau national qu’international il était demandé d’appliquer de la parité homme-femme d’ici 2030.
« Pour un monde 50/50 en 2030, franchissant le pas pour l’égalité des sexes », est le thème choisi dans le monde. En République démocratique du Congo, les femmes ont prôné  l’application de la parité homme-femme maintenant dans la paix pour un développement durable d’ici 2030. Le pourcentage qui occupe la femme actuellement permettrait-il d’atteindre la répartition  équitable d’ici 2030 ? Qu’est-ce qui bloque la parité dans les ONG ? Que faire pour y arriver ? Enquête.
Le conseil national des organisations non gouvernementales de développement (CNONGD), qui milite pour la bonne gouvernance et le développement en RDC regroupe à son sein 565 ONGD membres à travers le pays. Il est hiérarchisé de la sorte : un Conseil d’administration composé de 11 membres dont trois femmes et deux occupent les postes de Présidente et Vice-présidente, la commission de contrôle qui a 3 membres dont une femme et le secrétariat  général qui à son tour aune femme sur 9 membres. Au total le CNONGD a 5 femmes sur le 23 membres, soit 21,7% des femmes.
Selon Rigo Gene, charger des projets, le CNONGD évalue la représentation des femmes au niveau des ONG qui le compose. « Au  départ,  la composition des associations qui regroupent CNONGD ne permettrait pas d’avoir la parité », a-t-il affirmé.
D’après Rigo Gene, il y a des pesanteurs  par rapport à la femme. Entre autres la disponibilité, la culture… Hier les filles n’allaient à l’école à cause des considérations culturelles. On préférait envoyer les garçons de raison que la fille finira par se marier.  Avec l’évolution, des efforts sont fourni et aujourd’hui les parents envoient leurs filles à l’école.   « On ne peut pas faire une fausse représentation en terme des décrets. Le plus important est de diminuer les écarts pour arriver à la parité », suggère-t-il.
Pour ce qui concerne la Ligue nationale pour les élections libres et transparentes (LINELIT), qui est une organisation non gouvernementale de développement démocratique, de promotion et de défense des droits de l’homme, spécialisée dans le monitoring et la formation en matière d’élections et de bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Elle travaille avec 7 personnes permanentes dont 4 hommes (57,1%) et 3 femmes (42,8%). Le comité national de la LINELIT est composé d’un président national, d’une coordonnatrice, d’un chargé de projet et d’une secrétaire.
Pour sa part, Douté Ngindu, charge des projets, la LINELIT comme la majorité des ONG n’a pas des moyens financiers pour payer les personnels. Pour cela, elle utilise en grande partie des bénévolats qui travaillent de leur propre gré. C’est l’une des causes qui fait que la LINET n’engage pas les gens qui pouvaient être permanents, soit on a d’autres affaires ailleurs, soit on est permanant.



Jean-Hilaire SHOTSHA




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