RDC : la République d’interpellation
En
République démocratique du Congo, les services de sécurité, incapable de
sécuriser les frontières nationales, sont devenus spécialistes en
interpellation et arrestation des jeunes qui militent pour la démocratie. Personne
ne peut réclamer son droit. Si tu ose, on envoi les éléments de la police,
voire des militaires pour te prendre. Tout ça pour la protection du Rais,
l’homme qui cherche à défier le peuple congolais.
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Les militants de la Lucha arrêtés le 27 avril 2017 à Kinshasa |
Lors
d’une marche pacifique à Kinshasa, dans la matinée du jeudi 27 avril, une
dizaine de militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) ont
été interpellés par la police, puis livrés à la justice et relâchés dans la
soirée.
Une
interpellation opérée pendant qu’ils étaient en pleine manifestation dans le
centre-ville de Kinshasa vers le croisement des avenues Bokasa-Kabinda, lieu de
départ de leur marche pacifique contre l’insalubrité qui reine dans la capitale
de la République démocratique du Congo.
Aussitôt
arrêtés, ils ont été conduits dans le cachot de la police au camp Lufungola sur
huileries, avant d’être libérés.
La
Lucha a publié un communiqué dans lequel, elle a informé les autorités de
Kinshasa de la tenue de cette manifestation pacifique. Les militants de ce
mouvement citoyen, indiquent commis aucune infraction. Selon eux, S’il y a des
personnes que la justice devrait poursuivre, ce sont ses policiers qui violent
la liberté d’expression et de manifestation pacifique consacrée par la constitution.
C’est
ne pas la première fois. Dernièrement, lors d’une manifestation à Goma dans la
matinée du mercredi 19 avril, 17 militants du mouvement citoyen Lutte pour le
changement ont été interpellés par la police, puis livrés à la
justice. Aussitôt arrêtés, ils ont été conduits dans le cachot de la
police des Polices (PP), avant d’être transférés au tribunal de grande instance
de Goma.
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